Voyage Îles Vierges britanniques

C’est en raison de leur nombre, de leur beauté et virginité que Christophe Colomb baptisa cette ribambelle d’îles lors de son second voyage, en 1493, par allusion aux mythiques 11 000 vierges du cortège de Sainte-Ursule.
Les cahots de l’histoire les ont depuis scindées en trois entités politiques : les îles Vierges espagnoles dépendant de Porto Rico, les îles Vierges américaines (USVI), et les îles Vierges britanniques , composées à elles seules d’une soixantaine d’îles et îlots (dont une douzaine seulement sont habités).
On imagine les îles Vierges depuis longtemps conquises et soumises par l’homme. Erreur ! Ces îles sont peu peuplées et, sitôt quitté Road Town, la capitale (sur l’île de Tortola), où relâchent d’immenses navires de croisière, les îles Vierges britanniques montrent un visage des plus sereins – laid-back, disent les Anglophones, pour décrire ce mélange de douces tropiques, de villages engourdis et de plages terrassées par le soleil.
Aux îles Vierges britanniques, il y a là Tortola, son port actif où s’amarrent yachts et voiliers, sa résidence du gouverneur, ses montagnes centrales ondulantes, ses côtes nord et ouest plus touffues et attachantes. Very laid-back, Virgin Gorda (4 000 habitants), elle, affirme la prééminence du sable blanc et du temps qui passe. Elle cisèle chaque jour davantage ses colossaux rochers de granit, rappelant ceux des Seychelles. Les plaisanciers de tout poil s’y donnent rendez-vous autour de la petite « mer intérieure » du North Sound.
Ils mettront ensuite les voiles vers Jost Van Dyke – la tranquillité incarnée.
Extremely laid-back, Anegada flotte tout au nord. Seule île corallienne de l’ensemble, plate comme une limande, elle ne compte guère que 300 à 400 habitants pour une infinité de plages de rêve et de spots de plongée sur le récif qui l’enserre.

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