La Belgique à vélo, sur la route du littoral flamand

La Belgique à vélo, sur la route du littoral flamand
© slawavorster - stock.adobe.com

Laissez votre voiture au garage ! La Flandre se visite aussi à vélo. Facilement accessible en train, le « plat pays » se prête admirablement bien à la pratique du cyclotourisme.

Où faire du vélo en Belgique ? Pour vous aiguiller, 9 « véloroutes iconiques » thématiques (Route de la Meuse, route « best of » de la Flandre, route de l’Escaut, route des Villes d’Art…) relient les sites majeurs de la région Flandre. Elles sont balisées et peuvent se parcourir par tronçon ou dans leur intégralité. De quoi se concocter une escapade sympa, à son rythme et en mode écolo, outre-Quiévrain.

On a testé la route du Littoral qui s’étend sur 85 km, entre les frontières française et néerlandaise, autour de la célèbre station balnéaire d’Ostende. Une virée entre mer du Nord, dunes, polders et plages, des stations familiales de Nieuport et de Blankenberge à la m’as-tu-vu Knokke, en passant par Bredene la déshabillée ou l’élégante Le Coq…  En selle pour la route du littoral flamand !

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La route du Littoral : 85 km avec vue sur la mer du Nord

La route du Littoral : 85 km avec vue sur la mer du Nord
Dunes et plage de Wenduine © Florent Oumehdi

Elle s’étire languide et oblique, trait d’union entre la France et les Pays-Bas, balisée par la réserve du Zwin, à l’est et par celle du Westhoek, à l’ouest. Aux beaux jours, toute la Belgique (et pas que) rapplique « volle pétrole » sur les 67 km de sa côte, son unique ouverture sur la mer.

Point ici de falaises abruptes, de relief dentelé ou de criques sauvages. À la place, des kilomètres de plages frangées de dunes qui brochent dix stations balnéaires. Si beaucoup ont en partage un front de mer solidement bâti, toutes affirment leur caractère bien trempé. Trempé aussi par cette mer du Nord aux teintes métalliques que baignent, certains soirs généreux, d’écarlates couchers de soleil.

On a eu par là-bas la bonne idée d’aménager des kilomètres de pistes cyclables, tantôt sur la promenade de front de mer, tantôt dans les villes et quartiers résidentiels, tantôt le long des grands axes. Cette route du Littoral (Kustroute), 85 km avec quelques embardées, fait partie des 9 véloroutes iconiques de la Flandre.

Peinturlurées de rouge, parfois bordées de traits discontinus blancs, les pistes cyclables sont bien visibles. Et comme le conducteur flamand est toujours respectueux du pistard, la sérénité préside aux balades.

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Pour ceux que le vélo effraierait, le tram du littoral (De Kusstram) marque 68 arrêts entre La Panne et Knokke.

Ostende, la reine des stations balnéaires belges

Ostende, la reine des stations balnéaires belges
Plage et galeries royales - Ostende © Florent Oumehdi

Certes, le front de mer d’Ostende, endenté de hauts immeubles modernes qui écrasent de séduisantes bâtisses Belle Époque (allez jeter un œil sur la villa Maritza), n’a ni queue, ni tête… mais n’est-ce pas ce tempérament versatile et foutraque qui fait son charme ?

400m de galeries royales néoclassiques (et en travaux), élevées du temps de Leopold II, côtoient des constructions tout ce qu’il y a de plus roturières. Sur sa digue, sertie de plusieurs sculptures appartenant au parc de sculptures Beaufort, vaste projet qui a décoré le littoral belge d’œuvres monumentales, on s’extasie devant une maison en pierres ou devant l’enfilade de cabines de plage.

On peut également ricocher jusqu’à la plage pour faire un plouf comme les personnages de la toile Les Bains à Ostende (1890) de James Ensor. A la fin du XIXe siècle, la ville était célèbre pour ses bains de mer – pas plus de 20 minutes selon la tradition - dont raffolait la bourgeoisie belge.

The Crystal Ship - street art © Florent Oumehdi

La ville cultive sa fantaisie. Prenez The Crystal Ship, festival des Arts, qui a fait d’Ostende son terrain de jeu. Depuis 2016, les façades de la ville se colorent de gigantesques fresques. Plusieurs itinéraires permettent de démasquer ces œuvres que l’on doit à la fine fleur des street-artistes. L’occasion d’arpenter de nouveaux quartiers au cachet très hollandais (brique, brique, brique) et de se décentrer de la promenade de bord de mer.

Nos peintures urbaines préférées ? Celles d’Inti, de Jaune (au pied du casino), de Phlegm, de Roberto Ciredz et les toutes dernières d’Ampparito et d’Iñigo Sesma. Pour ne rien rater, téléchargez l’application gratuite « StreetArtOostende ».  

De Grote Post - Ostende © Florent Oumehdi

Ostende a attiré et inspiré de nombreux artistes, Léon Spilliaert, Constant Permeke et même… Marvin Gaye qui, au fond du seau, y fit un saut pendant 18 mois et composa son tube « Sexual Healing » (une appli « Marvin Gaye Tour » quadrille la ville selon ses spots fétiches).

Mais la star locale, c’est le peintre avant-gardiste, James Ensor (1860-1949). La maison James Ensor (Ensorhuis, entre 8 et 12€ selon la période) a pris ses quartiers dans l’ancien magasin de souvenirs de l’oncle et la tante de l’auteur de L'entrée du Christ à Bruxelles (1888). Ensor en hérita et s’y installa en 1917. La boutique est restée dans son jus. En découvrant dans ses vitrines des masques en papier mâché, des coquillages, des crânes, des animaux naturalisés, on comprend où le diable belge puisait son inspiration.

Le clou de la visite est le Salon bleu, où trône en majesté l’harmonium sur lequel Ensor jouait pour ses invités la « gamme d’amour » qu’il avait lui-même composée. Une autre appli « Ensor Wandeling » (gratuite si vous avez acheté une entrée pour visiter la maison, sinon c’est 5,49€) vous fait partir sur ses traces ostendaises.

Et si vous n’êtes pas rassasié, plusieurs de ses toiles se trouvent au Mu.ZEE (12€). Cette institution, un ancien grand magasin de la coopérative S.E.O que l’on doit à l'architecte Gaston Eysselinck (1907-1953) et qui vient de se refaire une beauté, expose le gratin de l’art moderne et contemporain belge (8 000 œuvres de 1880 à nos jours).

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Il y a 10 ans, De Grote Post, l’ancienne poste de la ville, agencée par l'architecte Gaston Eysselinck (encore lui) et inaugurée en 1953, s’offrait un gros lifting, devenait un centre culturel et s’étoffait d’un amphithéâtre (Theater aan Zee). Il ne faut pas être rebuté par sa corpulence. Prenez le temps de détailler la statue sur sa façade. Ses figures féminines sont une allégorie de la communication. De nombreuses activités (concerts, pièces de théâtre, expositions, etc.) y sont organisées et, en été (juin, juillet, août), la terrasse de son CultuurCafé est l’une des plus courues de la ville.

Hendrik Serruyslaan 18a, 8400 Oostende

À l’ouest d’Ostende, vers La Panne et la France

À l’ouest d’Ostende, vers La Panne et la France
Parc Beaufort - The Navigator © Florent Oumehdi

Ostende - La Panne (1h30, 30km, l’aller) mais pour faire tout le parcours avec les stops et le retour, comptez 6h-8h.

D’Ostende, on enfourche sa petite reine pour partir à l’assaut des stations balnéaires de l’Ouest. Juste en sortant de la ville, vous tomberez sur le domaine provincial de Raversyde (Raversijde), qui enclave un parc naturel de 50 hectares et surtout l’Atlantikwall (8€), barrage de 60 bunkers et postes d’observation que les Allemands avaient cimenté pour empêcher tout débarquement.

Le parcours vers Middelkerke-Westende est une alternance d’immeubles titanesques et de dunes. Faites attention, les jours venteux, des monticules de sable peuvent se former sur les pistes, les rendant glissantes. Les sculptures iconiques du Parc Beaufort (Pillage of the Sea, The Navigator, Olnetop) sont légion sur ce tronçon tandis qu’à Middelkerke, actuellement éventrée pour réaménager la digue (la plus longue du littoral) et construire un gros casino (livraison prévue fin 2023), plusieurs statues croquant des personnages de BD et les fameux bancs blancs et bleus marqués Belle Epoque égayeront vos sprints.

Plus loin, certains prendront le temps de visiter la Tour Warande pour surplomber, à 20 mètres, les dunes et les polders ; d’autres visiteront la villa Les Zéphyrs (entrée gratuite), achevée en 1923, à Westende-Bad. Ce croquignolet vestige Art Nouveau, désormais noyé dans la ville moderne, fait joliment tâche avec ses briques et ses teintes bleues-blanches. On le doit à l’architecte Oscar Van de Voorde qui s’était fait une spécialité de ces maisons de vacances cossues. 

Monument au roi Albert Ier - Nieuport © Westtoer - Visit Flanders

Les États-Unis ont Newport et Newport Beach… La Belgique a Nieuport (Nieuwpoort). Étrange ville contrainte par l’Yser qui vient distribuer en corolle six canaux. Son complexe d’écluses, surnommé « De Ganzepoot » (la patte d’oie), a joué un drôle de tour aux troupes allemandes lors de la Première Guerre mondiale. C’est en effet grâce à leur ouverture et à l’inondation de la plaine de l’Yser que les Teutons se sont retrouvés le bec dans l’eau et n’ont pu progresser. La ville, détruite, en a fait les frais. Le Westfront Nieuwpoort revient sur ce tragique épisode.

En roulant, vous ne pourrez pas passer à côté du monument au roi Albert Ier et du Nieuport Memorial. De là, le centre-ville historique (Nieuport-Ville) se gagne en trois coups de pédale. Charmant jusqu’au fin fond de ses ruelles. A Marktplein, la place principale, Stadshallen joue au fier-à-bras avec son beffroi et ses pignons à redents typiques du style néo-renaissance flamand. Il faut vous perdre dans le tout petit marché de la rue Markstraat ou dans ses allées avant de reprendre votre périple en direction de Nieuport-Bains (Nieuwpoort-Bad).

En vous engageant dans la promenade du chenal, vous laisserez sur votre droite le port de plaisance (pas moins de 2000 places) mais également, au loin, la réserve De IJzermonding. Sur ces 2km, vous dépasserez de blancs cottages mais aussi plusieurs mini estacades, un des symboles de ce littoral belge qui en compte tant. La fin de cette promenade est marquée par la sculpture Searching for Utopia de Jan Fabre, qui s’est autoportraitisé sur une tortue géante dorée. La plage de Nieuport, un petit paradis pour les enfants et les cerfs-volants, est tout aussi bâtie que ses voisines.

Eglise Notre-Dame des Dunes - Coxyde © Florent Oumehdi

Coxyde (Koksijde) dans les dunes, fleurissent, fleurissent... A Oostduinkerke et Coxyde, le sable est une denrée beaucoup moins rare que les colchiques ou les fleurs (quoiqu’on puisse trouver des roses sauvages). Pas étonnant quand on a pour gardien le Hoge Blekker, 33 mètres, soit la plus haute dune du littoral (mais trois fois plus petite que celle du Pilat).

À Oostduinkerke, essayez de vous arranger pour croiser les pêcheurs de crevettes à cheval (les horaires ici), une tradition vieille de 500 ans et qui est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité de l’UNESCO. Si vous veniez à les rater, partez à la pêche aux infos au musée national de la Pêche (NAVIGO, fermé jusqu’en 2024).

À Coxyde, il ne faut pas snober le musée Paul Delvaux (10€, 200 œuvres) surtout depuis que les cimaises se sont lestées d’un don privé qui couvre des périodes méconnues du peintre belge et qui le présente autrement qu’un surréaliste. Avec cette muséographie augmentée, on comprend mieux sa fascination pour les trains, l’architecture antique et… les femmes aux grands yeux en amande.

L’église Notre-Dame des Dunes, confondante de modernité avec son toit en pleins et déliés et l’abbaye des Dunes (Ten Duinen, regroupant un musée et un site archéologique, 7€) peuvent constituer deux haltes bienvenues avant de reprendre la route.

La Panne - statue de Leopold Ier © JeanLuc - stock.adobe.com

A 3km de la frontière française, à La Panne, la statue de Leopold Ier observe flegmatiquement les chars à voile cherchant le vent et la vitesse sur la plus large plage du littoral. Il faut s’engouffrer dans le centre-ville et patrouiller dans le quartier Dumont, l’œuvre résidentielle d’Albert Dumont et de son fils Alexis qui créèrent un îlot de vacances tout en cottages de briques (400 à l’époque). Un petit shoot de beauté surannée autour de la rue Bortierlaan avant de rebrousser chemin.

Le + de routard.com :

Ouvrez bien les yeux lors de vos promenades et pas que pour éviter les marmots. Plusieurs curiosités jalonnent ce parcours : la bien esseulée et Art Nouveau villa Cogels sur la digue de Middelkerke, l’architecture tout en rondeurs et béton armé du Grand Hôtel Bellevue, alias la Rotonde, d’Octave Van Rysselberghe (1855-1929) à Westende ou la façade colorée par l’artiste urbain Oli-B au numéro 103, sur la digue de Nieuport-Bains (il en existe une autre, Pierlala, à Knokke-Heist).

À l’est d’Ostende, vers Knokke-Heist et les Pays-Bas

À l’est d’Ostende, vers Knokke-Heist et les Pays-Bas
Plage de Bredene © Florent Oumehdi

Ostende - Knokke-Heist (1h55, 37km, l’aller) mais pour faire tout le parcours avec les stops et le retour, comptez 6h-8h.

Une fois que vous aurez réussi à vous extirper des chenaux du port d’Ostende, vous pourrez aller visiter le Fort Napoléon construit par l’Empereur en 1811 alors qu’il craignait un assaut anglais (qui n’eut jamais lieu).

Il donne sur la longue plage de Bredene, la seule qui ne soit pas ourlée d’une digue. Et c’est pratique puisqu’une partie (400m) est dédiée au naturisme. Ici, les dunes (à découvrir en mountain bike) ont remplacé les hauts immeubles et les badauds se déportent vers les terrasses de la Kapelstraat ou à la brasserie du Centre Staf Versluys (la programmation ici) pour goûter aux bières locales.

Le Coq - Hôtel Astoria du quartier de la Concession © Florent Oumehdi

En voilà une qui peut être fière… comme un coq. Alors que ses comparses rivalisent d’édifices massifs et de garde-corps gris, Le Coq (De Haan) a globalement su préserver son architecture Belle Époque. Son front de mer est constellé de baraques à taille humaine coiffées de toits rouges. Dans le quartier de la Concession, c’est du style anglo-normand (des pans de bois, des toits pentus et des petits jardins autour) à tous les coins de rue, surtout si elle s’appelle Leopoldhaan.  

L’hôtel Astoria, le Grand Hôtel Belle Vue, la station de tram « De Haan Aan Zee » ou la villa Savoyarde, qui accueillit Albert Einstein (le physicien a sa statue et sa promenade, « sur les traces d’Albert Einstein ») d’avril à septembre 1933, téléportent au début du XXe siècle.  

Sa voisine jumelée, Wenduine est dominée par le Spioenkop, un pavillon blanc au toit rouge (un clin d’œil au style anglo-normand ?) posé sur la deuxième dune la plus haute du littoral (31m). Évidemment, la vue n’est pas désagréable et vous apercevrez, au loin, le parc éolien offshore. Au pied du Spioenkop, une large esplanade avec skatepark, terrains de pétanque et une nouvelle statue, cette fois du comte De Smet de Naeyer, ancien chef du gouvernement belge, qui a aussi donné son nom à un pont à Ostende.

Pier - Blankenberge © Frofoto - stock.adobe.com

À Blankenberge, retour à un front de mer plus bétonné. La plage est une succession de beach bars et d’aires de jeux pour les enfants. On lui préfèrera le Pier. Cette jetée de 350 mètres (en travaux jusqu’en 2025 mais toujours accessible), construite en 1933, défie la mer du Nord pour mener jusqu’à un bar-restaurant circulaire. Vous ne trouverez pas plus beau panorama sur la plage de Blankenberge.

Dans la ville, plusieurs façades Art Nouveau mettront du piment Belle Époque (encore) à vos balades. Briquettes, loggias, mosaïques, bow-windows, balcons, frises murales, levez les yeux ! Sinon le Centre Belle Époque propose des visites guidées.

Ne passez pas, non plus, à côté du Paravang, galerie ouverte aux influences orientales (motifs et détails), du casino dont la façade est parasitée par les bébés flippants de l’artiste David Cerny ou de la maisonnette de Majutte, la plus vieille maison de pêcheurs de la côte qui date de la fin du XVIIIe siècle.

Knokke - plage et vélos © jef 77 - stock.adobe.com

On sort ensuite sans déplaisir du port international de Zeebruges avec ses ponts levants, ses grues, ses camions, ses tankers (vous trouverez, au pied du Zweedse Kaai, le meilleur poste d’observation sur le port) et sa plage naturelle pour débarquer à Knokke-Heist, à 5 km des Pays-Bas. A croire que les polos, les chemisiers et les belles robes sont imposés ici. C’est rutilant de faste, un poil bling-bling.

Pour s’en rendre compte, il n’y a qu’à traîner, ou plutôt shopper, à Kustlaan, autour de l’Albertplein, qui canalise plusieurs enseignes de luxe. La digue de Knokke, en revanche, fait la part belle à l’art contemporain, les galeries (80) rivalisant de vitrines colorées pour appâter le collectionneur. Et s’il n’y trouve pas son bonheur, il pourra toujours se consoler dans l’un des 200 restaurants de Knokke.

Le + de routard.com :

Le phare de Vosselslag imaginé par l’artiste Guillaume Bijl marque le début de Le Coq. Strié de vert et de blanc, il offre, sous ses airs de phare de pacotille, un panorama à 360° sur les dunes et les plages. 

Fiche pratique

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Consulter notre guide en ligne Belgique

L’office du tourisme de la Flandre

La route du littoral

La Flandre à vélo

Le tram du littoral

Comment y aller ?

Depuis Paris-Nord, prendre le Thalys pour Bruxelles (1h22 de transport). Puis sauter dans un train en direction Ostende (1h10).

Où manger…

- les fameuses croquettes de crevettes grises et leur persil frit à Ostende (Oostendse garnaalkroketten) : au Bistro Matilda (20€), chez Poseidon (13€ les deux) ou au café de l’hôtel Rubens (21€).

Bistro Mathilda (Ostende) : Leopold II-laan 1, 8400 Oostende

Poseidon (Ostende) : Hertstraat 11A, 8400 Oostende

Café de l’hôtel Rubens (Ostende) : Visserskaai 44, 8400 Oostende

- de bonnes glaces : chez Gelato Maxzim à Ostende, St. Catherine à Nieuport ou à Hoeve Hazegras à Knokke-Heist.

Gelato Maxzim (Ostende) : Hertstraat 3, 8400 Oostende

St. Catherine (Nieuport) : Albert I laan 185, 8620 Nieuwpoort

Hoeve Hazegras (Knokke-Heist) : Hazegrasstraat 122, 8300 Knokke-Heist

- une gaufre savoureuse : à 't Koetshuis à Blankenberge, au Tearoom Georges à Ostende ou chez Marie Siska (des gaufres en forme de cœur) à Knokke-Heist.

't Koetshuis (Blankenberge) : Molenstraat 19, 8370 Blankenberge

Tearoom Georges (Ostende) : Adolf Buylstraat 15, 8400 Oostende

Marie Siska : Zoutelaan 177, 8300 Knokke-Heist

Bonnes adresses

Hôtel Burlington :  Kapellestraat 90, 8400 Oostende. Les chambres standards ne sont pas bien grandes mais le job est fait. A deux pas de la marina d’Ostende, à 5 minutes à vélo du front de mer, l’hôtel Burlington reste le pied à terre parfait pour découvrir la ville et ses environs. Double 90-150 € selon standard et période de l’année.

Jilles Beer & Burgers : Albert I-promenade 60, 8400 Oostende. En voilà un qui a pignon sur la promenade Albert Ier. Chez Jilles Beer & Burgers, les burgers sont massivement généreux (nous, on a pris le Eddy Carnibaal, un sandwich XXL avec double ration de fromage, 18,50€), mais que dire de la carte des bières. Papegaei, Hapkin, Omer, Postel Triple (toutes à moins de 5€)… On comprend mieux pourquoi « Beer » arrive avant « Burgers » dans son blaze.

Bavet Ostende : Kursaal-Westhelling 7, 8400 Oostende. Mal aux pattes après une journée à pédaler ? Une bonne plâtrée de pâtes devrait vous requinquer. Bavet Oostende a fait des spaghettis sa spécialité. Le restaurant vous propose ses incontournables mais si vous vous sentez d’humeur créative, vous pourrez également composer votre plat en choisissant votre sauce, le type de pâtes, la quantité de fromage et d’autres suppléments.  Compter 20-25 € pour un repas.

Gino Carts : Kemmelbergstraat 40, 8400 Oostende ou Frère-Orbanstraat 46, 8400 Oostende. Cuistax, vélo, vélo électrique, cargo, tandem… Chez Gino Carts, il y en a pour tous les goûts, des plus sportifs aux plus ludiques. Avec ses deux adresses à Ostende, sûr que vous y trouverez votre monture.

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Texte : Florent Oumehdi

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